LA MARCHE (est Haute) #01. Raymond Gervais ; De Mozart À Jarry via Marconi.

De Mozart à Jarry via Marconi
artiste : Raymond Gervais
Date : jeudi 30 avril 2015, RDV Coin Mozart et Saint-Laurent.

J'habite l'arrondissement Parc Extension/Villeray. Mon projet de marche se situe à proximité. C'est un trajet que j'ai fait souvent. Rien de spectaculaire mais toujours intéressant à mes yeux. La magie du quotidien dans un environnement un peu en marge au début ( bien que le parc soit très connu).
Le départ aura lieu rue Mozart/coin Saint-Laurent. Puis vers l'ouest jusqu'à la rue Marconi et vers le nord jusqu'au parc Jarry (traversant la rue Jean-Talon et rejoignant ainsi la rue Mile End , parallèle à Marconi). Puis l'exploration du parc comme tel et le retour au point de départ, via Marconi.
Il n'y a que le parcours de planifié d'avance et rien d'autre. Il ne s'agit pas d'une performance ici mais d'une simple marche dans la ville. J'accepte ce qui se présente, se donne à voir, à entendre, en cours de promenade.


La carte postale est une déambulation dans l’imaginaire alors que la partition est une marche dans l’espace réel, physique, de la ville de Montréal.

D’où le fait que le mot “rue” ne soit pas mentionné sur la carte postale mais inscrit dans la partition à réaliser in situ, à Montréal.

La carte postale est une proposition conceptuelle qu’on peut réaliser partout à travers le monde, via ces 3 noms en interaction, connus de tous.

Photos : Daniel Olson
Photos : Suzanne St-Denis

Photos : Catherine Béchard

Photos : Sabin Hudon

2 commentaires:

Eric Mattson a dit…

Raymond a écrit, après sa marche du 30 avril :

Tout s'est très bien passé, au delà de mes attentes à vrai dire, avec des visiteurs surprises ( 2 piliers de l'histoire du cinéma d'ici, Robert Daudelin et Pierre Hébert)

mais aussi tout ce merveilleux groupe ensemble ( dont Daniel Olson , un camarade en art sonore et moi ravi de le voir avec nous ). Un beau groupe de marche et de l'imprévu aussi

en cours de route par une dernière journée de printemps, on aurait dit, fraîche, du vent, un ciel couvert, une température idéale il m'a semblé pour se balader, se laisser aller à converser

sans entrave, au fil des idées, des souvenirs aussi, très spontané tout ça, comme du jazz, à la fois composé ( le circuit ) mais aussi très improvisé ( les échanges : solos/duos/trios...).


-Suggestion d'écoute : Walkin' Shoes de Gerry Mulligan/Chet Baker, une cool walk en écho à la bop walk de Miles Davis, 1954.

Eric Mattson a dit…

Le 05 mai soit 5 jours après, L'auteur de cette Marche écrit :

Merci pour les photos qui traduisent bien je trouve l'idée de promenade libre, ouverte, avec l'imprévu qu'on documente en cours de route, ce qu'on trouve, ce

qui est déjà là et pas besoin d'en rajouter au préalable. Il y a toujours à voir pour qui veut bien regarder, regarder un peu plus 'pointu' si on veut. Je redécouvre

cette marche via certaines photos ici. On ne voit pas nécessairement les mêmes choses que la personne à côté de soi. La perception varie selon chaque participant/e et ça témoigne en fin de parcours de la complexité de cette expérience.

Le regard individuel/l'oeil collectif : L'oeil écoute.

Cette marche après coup offre un potentiel de 'survie' étonnant. Une déambulation à dix, sans agenda précis, partageant le temps/l'espace, le moment, en plein air, avec les gens qu'on croise dans la vie de tous les jours.

"Free Walk" pour évoquer Ornette, "Out to Walk" pour pointer Dolphy, "A Walk Supreme " pour paraphraser Coltrane, "Spirits Rejoice" pour laisser le dernier mot à Albert Ayler.